Vous envisagez de faire construire une maison ? Sachez que des fondations adaptées au terrain et au bâtiment à construire assurent sa bonne stabilité. Vous trouverez dans cet article tout ce que vous devez savoir sur les différents types de fondations pour maison individuelle.
Fondations – à quoi sert ?
Les maisons et les autres constructions reposent sur le sol via des appuis, qui sont les fondations. Elles fournissent des appuis qui supportent le poids et les charges transmises par la construction. Les fondations les acheminent ensuite vers le sol, sur lequel elles reposent. Il s’agit en quelque sorte d’une interface entre le sol et la structure de l’ouvrage. Pour assurer cette fonction, les fondations d’une maison individuelle doivent être solides et avoir une liaison avec la structure. Elles doivent également traverser les couches de sol de mauvaise qualité pour s’ancrer dans une couche de sol qui possède des caractéristiques géotechniques favorables. D’où la nécessité de procéder à une étude de sols. Sur le site https://geoeco-consult.com/, vous trouverez le domaine d’expertise du bureau d’étude GEO&ECO Consult. Vous pouvez contacter ce bureau d’étude multidisciplinaire pour vous assister dans les différentes étapes de votre projet de construction.
Quels sont les différents types de fondations pour maison individuelle
Il existe trois types de fondations :
- Les fondations superficielles dont la profondeur varie entre 50 cm à 3 m. Elles sont utilisées pour construire une maison dans un terrain stable. Il en existe plusieurs formes dont la semelle filante, la semelle isolée et le radier.
- Les fondations semi-profondes ont une profondeur entre 3 m à 6 m.
- Les fondations profondes se situent au-delà de 6 m de profondeurs. Ce type de fondation est rarement utilisé pour la construction d’une maison individuelle.
Le choix de la fondation de votre maison varie en fonction de la nature du sol, du type et du poids de la structure.
La nature du terrain
La stabilité du sol a une influence sur la solidité de la maison à construire. Pour prévenir les risques, il convient de procéder à une étude afin de savoir à quelle profondeur se trouve le bon sol. C’est-à-dire, le sol qui pourra supporter les charges de la structure. A titre d’exemple, un sol argileux ne constitue pas un bon sol, car il a tendance à gonfler sous l’effet de l’humidité. Durant la période de sécheresse, ce type de sol a tendance à se rétracter. Cette caractéristique du sol argileux peut avoir des impacts majeurs sur la solidité et la stabilité de la construction.
La présence d’eau
La présence d’eau dans les sols où à proximité de la zone peut être à l’origine de la remontée capillaire ou de l’infiltration. C’est pourquoi, il est important de savoir la profondeur de la nappe phréatique. S’il y a une nappe phréatique superficielle, la construction d’un sous-sol est à exclure. Outre la présence d’eau, il est vivement conseillé de construire la fondation hors gel, à une profondeur où le sol ne risque plus de geler. En moyenne, cette profondeur se trouve entre 60 et 90 cm.
La nature de la maison à construire
La surface de la maison et sa forme contribuent à déterminer la fondation. En effet, ces éléments définissent les charges que la fondation va supporter. Il faut préciser que la fondation d’une maison doit rester horizontale. En présence de pente, il faut réaliser des fondations en escalier ou en redan.
Et si vous envisager de poser une cheminée dans votre nouvelle maison, n’oubliez pas d’installer un conduit de cheminée de qualité.